Le vieux baladeur n°42 : WIM Project

« – Mais vous avez dit autant de lames que dans le nom du rasoir.
– Exactement ! C’est un Big Mac 27, donc il y a 36 lames.
– Mais… Si c’est un Big Mac 27, il devrait y avoir 27 lames…
– Écoutez, vous n’allez pas me faire croire que les maths et moi ça fait 3, d’accord ?! »
WIM Project – HalloWIM

Javras, les Wave’s Avengers, Square Wave, le Filtre d’Humour, The Grenadines, Oriog… Si aujourd’hui les groupes de créateurs et créatrices se comptent aisément sur les doigts de 1,2 main, ils constituaient une méthode d’organisation et de création bien plus commune il y quelques années. Qu’ils soient consitutés d’une bande de potes, de membre d’une même famille ou de parfait inconnus rencontrés au détour des forums, les groupes de créateurs ont donné lieu à de fructueuses collaborations et ont parfois servi de tremplin à de talentueux créateurs (regardez l’Organisation V ou JuRoDam). Aujourd’hui nous examinerons un cas où des créateurs aguerris ont pris progressivement des petits nouveaux sous leurs ailes et qui, en mettant en communs leur imagination bouillonnante et leurs influence variées, ont accouché de nombreuses histoires débordante de créativité. Aujourd’hui, chers lecteurs et lectrices, nous parlerons des monos du WIM Project.

Analyse de la saga

Le WIM Project est un groupement de monos créé par le groupe du même nom, incluant les membres fondateurs Wilhelm Simson (alias Ecrivator), Isendil et Mangor, plus tard rejoint par Fergal (alias Rowlan Adams) et Jay. Calmcacil a également ponctuellement participé, mais uniquement comme actrice. La grande majorité des monos sont complètement indépendants les uns des autres et sont extrêmement variés dans la forme (scénette classique mais aussi monologue, faux documentaire, conte, publicité…) que dans le fond (humoristique, angoissant, surréaliste…). Chaque membre du groupe a créé au moins un mono et certains sont des co-créations.

L’intérêt principal dans ce groupement de mono réside dans sa grande diversité, comme il est dit plus haut. Alors que d’autres créateurs se concentrent sur l’humour, tel la Team Weuaaargh ou Shadwk, un grand nombre des monos du WIM Project prennent un ton sérieux voire quelque peu horrifique. Les plus intéressant du lot se trouve d’ailleurs dans ces deux dernière catégories, tel Le Sculpteur, Piège dans l’espace ou Tambourin, le dernier tirant presque vers l’horreur pure et vous donnera une légère chair de poule, que ce soit à cause de son ambiance glauque à soit ou la qualité de son écriture. On apprécie l’écriture qui prend le temps d’installer une atmosphère, qui respecte fidèlement la langue française (en effet, rien de pire que des fautes de syntaxe pour vous sortir de l’ambiance) et l’utilisation astucieuse des bruitages et des musique pour maintenir la tension de ces excellents monos horrifiques. Bon, pas de quoi vous terroriser et vous en réveiller la nuit donc pas d’inquiétude pour les plus peureux d’entre vous, mais il faut saluer la performance.

L’humour n’est cependant pas totalement oublié, et il y en a pour tous les goûts. Que ce soit des gags basés sur une chute inattendue comme beaucoup des monos d’Isendil, des parodies de contes de fées comme ceux de Rowlan, un florilège de jeux de mots bancals et par conséquent hilarants comme ceux de Wilhelm Simson ou les monos complètement inclassables de Mangor, sans parler des monos dit « À la Pérusse » (vous comprendrez vite pourquoi), vous trouverez très certainement quelque chose qui vous plaira. Tout n’est cependant à garder, et certains monos sont très loin d’être indispensable, que ce soit par leur humour peu recherché (Pour rire, La minute de silence), voire car le gag est complètement imperméable et private joke (Isendil 200mg, La voix de JBX, Jay descend le WIM Project).

Malgré cela, l’impression à la fin de l’écoute des 51 monos reste clairement positive et on sent qu’on vient de connaître un petit bout de ce qui a fait l’histoire de la Sagasphère, d’autant plus que ce projet a très certainement pu servir de tremplin pour des créateurs aujourd’hui largement reconnus et respectés.

Cote de rareté : Trouvable

Les noms de Wilhelm Simson, Isendil, Mangor, Rowlan Adams et Jay sont désormais bien connu dans le milieu des saga mp3 ce qui garantie une bonne visibilité au groupe. En outre, grâce à la bienveillance de Mangor, les fichiers sont encore aisément trouvables sur le site consacré au WIM Project.

Vous pourrez retrouver les monos du WIM Project sur le site du groupe.

 

 

 

3 thoughts on “Le vieux baladeur n°42 : WIM Project

  1. Salut je suis peut être bête mais je ne trouve pas du tout comment télécharger les épisodes, je clique partout et ça n’ouvre rien

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