La quinte juste n°15 : The Only Constant

Bonjour / bonsoir et bienvenue à toutes et à tous pour ce nouveau numéro de La Quinte Juste. Oui, je sais, ça fait un petit moment que j’ai rien sorti, patapé. Bon je vais pas me chercher des excuses pendant trois plombes, c’est surtout à cause de mes études qui me prennent énormément de temps. Mais ne vous inquiétez pas je ne vous ai point oublié, et je vous présente ce soir le quinzième numéro de ma chronique sur la bonne musique, et aujourd’hui je vais rendre service à un confrère musicien australien puisque je vais vous parler d’un album du groupe indépendant Ebonivory, intitulé The Only Constant.

Je tiens juste à faire une petite note ici, contrairement à mes précédentes chroniques, je n’ai pas obtenu mes sources via internet ou par des magazines, car le groupe est trop peu connu et ne diffuse quasiment aucune info sur la partie signification de leur musique. Les informations que je vais vous délivrer me viennent de personnes directement en contact avec les membres du groupe, donc elles ne sont pas à 100% fiables. Cependant une partie de ces informations me vient directement de Charlie, le leader, en personne, donc bon normalement je devrais pas dire trop de conneries =).

 

The Only Constant est un album concept abstrait, paru en 2015, qui se trouve être une autobiographie un peu comme Snow dont on avait parlé dans un précédent numéro. Les paroles et la musique ont été intégralement écrites par Charlie Powlett, le sujet de l’autobiographie. L’album a également fait l’objet d’un live en Australie, malheureusement le groupe a annoncé qu’il n’en referait plus, nous n’aurons donc plus la chance de les voir sur scène.

Le thème principal de l’album est, comme son titre l’indique, “La seule constante” de l’univers, ce qui est la vision d’artiste du “changement”. Les pièces de l’album nous content des mini-récits basés sur cette antiphrase, dont la plupart sont des évènements réels de la vie de Charlie Powlett. On y trouvera l’évolution de peurs enfantines, le récit d’une amitié profonde, ou encore la colère envers une personne, qui s’estompe au fil du temps. Mais la pièce la plus intéressante, sur laquelle nous allons nous attarder un peu, est celle qui donne son nom à l’album, “The Only Constant”. C’est un épique de dix-sept minutes, qui nous raconte l’écriture de… The Only Constant. Cette mise en abîme notable témoigne d’un talent certain chez le groupe, surtout sur la scène indépendante.

 

Au niveau de l’écriture musicale, on sent très clairement l’influence Tool-ienne du groupe, et en même temps il arrive à se démarquer par son propre style. La performance des musiciens est excellente, et les prouesses vocales de Charlie sont vraiment magnifiques. Cet album est, sans exagérer, d’une qualité professionnelle qui frôle la perfection, et qui plus est, est bien mieux que certains albums édités supposés être meilleurs. La scène indépendante, surtout en musique, est très souvent remplie d’amateurs et / ou de musique de qualité médiocre, mais parfois l’on découvre quelques perles. Ebonivory est une des plus grosses perles de cet océan, et leur album The Only Constant est la pièce maîtresse de ce monument. Quand on sait que le groupe est pratiquement inconnu comparé à la qualité de leur travail, on est en droit de se demander s’il existe une justice en ce monde.

Dans tous les cas je vous invite très fortement à découvrir leur album sur le bandcamp du groupe, et si vous le pouvez, achetez-le, ils apprécieront énormément.

 

https://ebonivory.bandcamp.com/album/the-only-constant

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