La quinte juste n°3 : Drones de Muse

Bonjour/Bonsoir et bienvenue dans ce nouvel épisode de La Quinte Juste ! Bien souvent, un album concept ne fait pas un bon album commercial vous savez, car la musicalité est souvent trop disparate et trop peu populaire pour pouvoir se vendre au même niveau que les tubes du moment. De plus, lorsqu’un artiste ou un groupe se fait complètement aspiré par son producteur avide d’argent on pense qu’il ne ressortira pas de cette machine à fric infernale… hé bien détrompez-vous sur tout cela, puisque récemment (2015 c’est récent d’abord) MUSE nous a pondu leur dernière création musicale, Drones, et c’est cette histoire qui nous intéressera aujourd’hui.

 

Au début du récimusedronest, notre protagoniste Mary devient dépressive à cause d’une société pourrie qui lui fait perdre espoir en l’humanité. Elle devient encore plus vulnérable suite à la mort de son amant, et rencontre Drill Sergeant, un des principaux leaders des forces « Psycho », qui créent les fameux drones : des personnes dont on a lavé le cerveau pour les transformer en machine tueuses à but militaire. Mary est alors en chemin pour devenir l’un de ces drones, et malgré le sentiment d’avoir perdu quelque chose en elle, elle se laisse enrôler par Drill Sergeant.

Au cours de sa transformation, elle participe aux batailles contre les soi-disant ennemis de la société, avant de se rendre compte juste à temps des drames qu’elle est en train de commettre, et décide de se rebeller. Dans la deuxième partie de l’album, notre protagoniste devient leader de la révolution qui grandit contre Psycho, et réussit à renverser ses ennemis qui se font symboliquement détruire par les drones.

 

Concernant la composition de Drones, on reste quand même sur du MUSE. Aussi, pompage et chansons commerciales à trois accords sont au rendez-vous. On pourra parler par exemple de « Dead Inside » qui rappelle étrangement une certaine pièce intitulée « Radio gaga » d’un certain groupe appelé Queen (intéressant de remarquer que ça fait la troisième fois que MUSE va pomper sur Queen), et on pourra aussi parler de « Mercy » qui semble avoir été écrite par-dessus la pièce « Starlight » du même groupe. On peut reconnaître tout de même que l’album offre une plus grande diversité et une meilleure qualité que les deux derniers, qui avaient été encore plus loin dans le pompage professionnel. L’avant-dernière pièce « The globalist » va en outre tirer sur le progressif, tandis que la toute dernière, « Drones », va plutôt prendre une formation a capella (j’ai lu quelque part que The globalist était 10 minutes de « prog nightmare »… ces mecs-là n’ont probablement jamais entendu parler de la tempête).

Pour terminer, on peut remarquer que l’album va rester très centré sur le protagoniste, sauf pour deux pièces dont le titre est entre crochets, ce qui est un peu dommage car il aurait pu être développé autour de sous-intrigues qui auraient été bienvenues dans cette histoire.

 

Malgré les quelques défauts de cet album, je vous propose de le découvrir (ou redécouvrir) en cliquant ici :

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