Quand vous n’avez plus rien qui vous rattache à la vie et que vous dérivez dans l’espace, tout ce qu’il vous reste à faire est soit de pleurer sur votre sort et faire un bilan de votre vie, soit d’écouter la musique qui accompagne vos pérégrinations spatiales.
Pour ma part, lorsque j’ai lancé CINQ, Mono de Richoult et François TJP créé dans le cadre du concours de la saga de l’été du Netophonix, j’avoue qu’une chose m’intriguait. Je me demandais à quoi ressemblerait la Bande Originale composée par Niala’Kil. C’est vrai quoi, ce n’est pas très commun de faire appel à quelqu’un d’exterieur à la sagasphère pour faire la musique d’une fiction sonore. Surtout quand François TJP est sur le projet. Du coup, j’étais intrigué.
Ce qui est bien lorsque l’on a affaire à de la musique originale pour un One-Shot/Mono de 24 minutes c’est que l’ambiance musicale est très vite posée. Et celle de CINQ ne déroge pas à la règle. On est en face d’une vraie composition “spatiale” : Des instruments électroniques tirant longtemps sur des notes assez graves pour poser l’ambiance de fond, et un piano accompagnant le récit de notre ami astronaute. Et quand je dis “accompagnant”, je veux vraiment dire que le piano retranscrit réellement l’état d’esprit de notre protagoniste. Tantôt calme, tantôt tumultueux, souvent intrigant et planant, le piano transmet toutes les émotions passant dans la tête de ce bonhomme perdu dans l’espace.
Ce qui n’est pas bien lorsque l’on a affaire à de la musique originale pour un One-Shot/Mono de 24 minutes sur un gars qui dérive dans l’espace, c’est qu’on a vite fait le tour de la critique et de la musique. On peut ajouter que le fait que la musique s’emballe sur la dernière minute est fort bienvenu après le calme dont elle faisait preuve jusqu’à présent. Et on peut aussi ajouter que même si cela peut en gêner certains, la présence d’un générique de fin est très plaisante.
Voici d’ailleurs ce générique de fin, qui est le seul morceau de la BO de CINQ que l’on peut retrouver sur internet, mais c’est déjà bien, vous en conviendrez.
Me voilà déjà arrivé à la fin de la chronique. Que dire de plus ? Comment conclure ? En bien je peux conclure en disant que la grande force de cette bande originale est l’impression d’un tout, d’une seule musique de 18/20 minutes, collant parfaitement à la fois avec le thème de la fiction mais aussi avec son déroulement. C’est une réussite.
Et puisque la b-o de CINQ n’est pas disponible, je suppose que vous êtes malheureusement obligés d’aller écouter la fiction pour l’entendre. Quel dommage, hein ?
Voici le lien : http://cinq.teamjavras.fr/
Et profitez bien de votre dérive dans l’espace. 😉
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